Gabon: Hommage au dictateur

Publié le par la concorde

17.06.2009

HOMMAGE AU DICTATEUR !

Omar_Bongo_crop en Mai 2004.jpg

 Né sous le nom d'Albert-Bernard Bongo dans la province du Haut-Ogooué à Lewaï (depuis rebaptisée Bongoville), il est le benjamin d'une famille d'agriculteurs de douze enfants, issue des ethnies Batéké du Congo-Brazzaville (à l'époque Congo et Gabon formait une même entité) et Obamba. À sept ans, il perd son père, puis, à douze, sa mère. Il effectue ses études primaires et secondaires au Congo.



 El Hadj Omar Bongo Ondimba, plus connu sous le nom d'Omar Bongo, né Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 à Lewaï, depuis rebaptisée Bongoville, et mort officiellement le 8 juin 2009 à Barcelone, est le deuxième président de la République gabonaise, du 2 décembre 1967 à sa mort, le 6 mai 2009,


- Omar Bongo Ondimba suspend ses activités pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Édith Sassou Nguesso, décédée le 14 mars 2009, alors que des rumeurs circulent sur son état de santé.


- Depuis le 11 mai 2009, le président gabonais était hospitalisé dans un état grave mais stationnaire en Espagne, et non en France, sans doute du fait de l'affaire dite des biens mal acquis. Omar Bongo faisait simplement un bilan de santé, selon la présidence gabonaise, mais il était atteint d'un cancer de la prostate selon un diplomate africain. Le Conseil national de la Communication gabonais s'était alors indigné du traitement de l'information par les médias français « en diffusant des informations non officielles et alarmistes», des démentis repris par le Premier ministre français François Fillon. » (Fin de citation)



 Une réflexion s’impose, comment est-ce possible en ce XXIème siècle, d’accepter une réalité aussi criante, sans exprimer du dégoût face à ce néocolonialisme mis en place dès l’accession à « l’indépendance » de la majorité pour ne pas dire de la totalité des pays africains.



Les ressources naturelles de ces états en général et du Gabon en particulier, profitent exclusivement aux nations industrialisées. Des sociétés internationales dites du CAC 40, se partagent les richesses des populations locales qui, devraient bénéficier des retombées économiques, comme on se plait à le dire, lors de l’exploitation tout azimut de leurs ressources produitent par le sol et le sous-sol.


Au lieu de cela, depuis le règne du Général de Gaulle, à celui de Georges Pompidou puis, de Valéry Giscard d'Estaing, de François Mitterrand, de Jacques Chirac, et de notre actuel Nicolas Sarkozy, a été mis en place un « Partenariat » astucieux et profitable pour la France. D’une part, grâce à l’implantation sur le territoire national des nations africaines, d’entreprises pétrolières et autres compagnies, spécialisées dans le cacao, le café, le diamant, le fer, le gaz, l’or, le sucre, l’uranium etc. qui, par leurs techniques, leur Savoir-faire et surtout leur Savoir-être ont su développer de savantes méthodes d’exploitation qui mèlent adroitement et étroitement politiques locales consentantes, puisque compromises et, dictateurs avisés et intéressés mais, « démocratiques » puisque élus au suffrage universel.



Ces derniers, qui sont les premiers et les seuls à être autour du gâteau, bénéficient par ailleurs d’une coopération indéfectible qui se traduit par un soutien logistique militaire important et constant des puissances occidentales, qui peuvent intervenir indirectement ou participer implicitement au sauvetage de ces serviles et dociles serviteurs, en de soulèvement de la population.


Le commerce des armes est de plus en plus important pour nos industries nationales, il participe à entrenir notre balance économique et permet du même coup aux dirigeants des pays que l’on abuse, de mater toute tentative de vélléité d’exprimer un quelconque mécontentement.


Vive la Liberté, vive l’Egalité, vive la Fraternité vis à vis de nos frères africains. « Bravo » pour tous ces élans de générosité commis par nos vaillantes ONG qui tentent d’apporter leur soutien aux populations opprimées et qui souhaitent de multiples façons penser en quelque sorte les plaies de notre ignominie.


Nous pouvons nous targuer, de notre sens du partage, nous affamons des populations qui n’ont pour ressource que la voie de l’éxil avec la peur au ventre lorsque ce périple s’achève parfois au fond de l'océan ou sous la dent des requins. Errance tragique en des terres et des législations inconnues, et le mépris constant de ceux qui leur refusent, un toit ou un morceau de pain…


Peuple, contre peuple, pauvreté contre misère, ignorance des deux côtés car, Madame, Monsieur, vous qui roulez en automobile, qui vous déplacez en train ou en avion mais, votre connaissance ne s’éclaire pas davantage lorsque nous vous évoquons l’énergie ! Cette fameuse indépendendance énergétique que nous ventent nos Politiques impolis. Aucune étincelle de lucidité ne jaillit à travers ce petit ou gros caillou que l’on surnomme diamant issu pourtant de la transpiration d’un mineur qui n’arrive pas même à nourrir ses enfants…

Ah ! Que notre planète est belle ! Ah ! Que la Justice est souveraine !

Notre monde croule à la fois sous la méconnaissance et la cupidité et, notre environnement malmené par la contamination industrielle et particulière souffre en raison d’une terre spoliée à des fins mercantiles.


Rendons hommage à ces hommes admirables mis en place par nos nations démocratiques et avancées. Ils luttent avec « courage » pour contrer ces « sauvages » et grâce au concours de nos armées et notre religion ne cessent de les réduire à la domesticité…


Vous avez dit Iran ? Quarante années de démocratie ! Entre un Shah tortionnaire qui acceptait de fabuleux contrats avec le monde occidental et une suite d’ayatollahs de « tous poils » qui rêvent à demi-mots « voilés» à un front islamique capable de se dresser et pourquoi pas d’anéantir un impérialiste forcené et zélé… !


Bien à vous

Publié dans analyse

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article